CONTRÉE, CHARME, PINS
Les journaux imprimés, Je suis toujours brimé
L’objectif est de courir dans ma contrée.
Seul, Isolé, pour ne pas rencontrer
Hé camion, Tu gènes la circulation,
Le sac a dos verrouillés, Le chemin tout mouillés
La piste plein de charme, est un trajet sans vacarme
Le chemin est semé de toiles d’araignées
Qui s’accroche aux branches de châtaignier
Vieux chemin les branches craquent
Vieux souvenirs, tète a claque
Les poissons disent avançons,
Au bord de l’eau des moulins, Sur le sable une forêt de pins
Je fainéante le long des rails
Je m’appuis sur la muraille, A la maison je baille,
Du linge sèche sur la corde, Du séchoir il déborde,
La vitre en plexiglas, Va passer au recyclage
Les chaises empilées sont fendillés,
Dans la haie du bel effet
Le pinson écrit sa vie par des sons
Les moineaux jouent les mécanos,
En bas je taille l’Aucuba
Plus haut, elle fait du tricot,
Au dessus, l’individu est étendu
Le soleil est lentement en train de disparaitre derrière, les jardins, l’église, les champs, le Perche, Saint Malo, L’atlantique, impressionnant.
Sentiment de Quiétudes, Je fais mes dévotions aux astéroïdes