AMI, DESSINER, ECRIRE,
Ami,
Ami d’enfance, on n’a pas besoin de se voir souvent, on connait le terreau de nos rêve, on se retrouve après des mois d’absence comme si c’était hier.
Si je savais écrire, je saurais dessiner,
Reste fermés, les musés, les cinés,
Vendeur de peur, angoissant, jusqu'à l’indécence.
Je suis vieux comme le chemin, mais pas comme un parchemin
Je suis un oiseau de passage, docile, moins sage
Je marche pour ma santé mentale, sociale et environnementale,
Élancer mon corps,
Par les Faux bourgs en suivant les papiers gras, équipés des mêmes éclairages, des mêmes signalisations
Tracer des horizons nouveaux
Marcher jusqu'à l’Atlantique, nager jusqu’au Tropique
Je passerai au dessus du volcan si j’étais pélican,
Marcher en rêvant,
Je quitte l’espace pavillonnaire, jusqu'à l’espace stellaire
Chercher la terre promise, voir les ours polaire.
Si j’étais communicant j’aurais un bec de toucan,
Rester chez soi en vacances, c’est pas ce que je pense,
J’ai besoin de faire mes bagages,
pas de rester dans les embouteillages.
Créer de l’inédit, A vélo la terre s’accélère
Droit devant en souriant ou chemins variant.
Je mets le casque, j’enlève le masque
J’enlève le casque, je mets le masque
J’agence des mots sur ma page, que m’importe le support, je rage rature car je ne sais pas faire autrement, je barbouille le papier délivreur de mon chaos.
J’aimerais poser ma tête me reposer,
Ne pas se préoccuper des faits sensationnels…
Je respire je suis en vie, joie, Rêver carburant de la création.