COLONEL
ELVIS
Réalisé par Baz Luhrmann Avec Austin Butler, Tom Hanks, Olivia DeJonge, Helen Thomson, Richard Roxburgh
Biopic, musical : 2h39.
La vie et l'œuvre musicale d'Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l'Amérique de la fin de l'innocence.
Tom Hanks (Colonel Parker) toxique, c’est l’imprésario vieillissant et roublard qui donne sa version des faits, le grand méchant de l’histoire, raconte sa collaboration rentable mais agitée avec Elvis Presley
Le rythme, l’histoire n’offre pas assez de jeu, de rythme, le film se concentre sur cet escroc, qui n'a jamais été colonel, ce mentor très vénal, mais qui a géré la carrière musicale et cinématographique d’Elvis Presley et en a fait une machine à fric pour Las Vegas.
Le récit est bien mené, l'acteur a vraiment une belle gueule, Austin Butler (Elvis Presley), fidèle à son modèle, reproduit parfaitement sa façon de bouger, « les élites puritaines voyaient un affront, une honte, la possibilité d’une société où la ségrégation n’aurait plus sa place », (son déhanché était interdit par les autorités pour atteinte aux bonnes mœurs)
Olivia de Jonge (Priscilla Presley) presque effacée ne démérite pas,
On saute d’un personnage à l’autre, sans logique sans émotions, le metteur en scène témoigne d’une époque, le film navigue des années 1950 aux années 1970, dans l’Amérique des hippies, du racisme et de la violence politique, C’est aussi l’Histoire d’une Amérique,