POÈTE
CRÉNOM, BAUDELAIRE !
Jean Teulé
J’ai Lu : 18x 11x 2.5cm ; 439pages ;
Si l’œuvre éblouit, l’homme était insupportable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l’approchaient les pires insanités. Drogué, dandy halluciné, il n’eut jamais d’autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu’il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l’ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu’il a jetés à la face de l’humanité. Cent Fleurs du Mal qui ont changé à jamais le destin de la poésie française.
La vie d’un grand poète, drogué pervers misogyne (les femmes sont des femelles) arrogant, des anecdotes presque croustillantes d’autres glauques, débauche, dépenses fuite devant les créanciers, une description peu attentionnée.
Je ne connais bien la vie de Charles Baudelaire, mais je ne suis pas sûr que ce côté détestable de Baudelaire soit tout à fait vrai.