GALOPIN, GRISAILLEUX.
Matin Germain, Galopin sans nouveau chemin,
Ecrire au stylo sans encre, ancré dans la région, tablette inquiète, téléphone me chiffonne, vendeur de peur, angoissant jusqu'à l’indécence écriture, je coupe Ctrl c, je colle Ctrl v. Déconnection,
Traverse la ville, rejoint la route qui roule, noire granuleuse, étroite trop pleine, les voitures descendent la montée, les immeubles se disperse disparaissent, le bitume fait place a la terre.
On tourne le dos à l’Hivers, je quitte l’auberge,
Les nuages noirs du ciel morose,
Ont changé de couleurs pour devenir roses
Le ciel grisailleux est devenu ciel bleu,
La vie renait toujours de ces cendres,
Parfois avec bonheur, parfois avec Malheur
Je suis loin d’être un explorateur de terres vierges,
J’arrache des clichés aux paysages,
Pantin, dans la trouée je fais une variante,
Je passe chez la bouquinière, qui a des bouquins culinaires, l’actualité va finir dans le grenier, bruler dans la cheminée, envelopper la vaisselle ou pourrir à la cave.
J’achète deux magazines et une chocolatine,
Apres midi Brétigny, j’ai cents pieds, je fais les cents pas, je n’ai pas peur de l’éthylotest, la bourrasque arrache une poignée de feuille morte.
Balafre cadastre, villages virages, éclaircie, solitaire, solidaire ! Je laisse vagabonder ma pensée.
Soir, boire prés du séchoir bras sur l’accoudoir, prévoir,
Sac sur le dos, partir vers le grand ouest, sieste sur la veste, d’où j’écrirais la carte postale capitale.
Ce soir la lune, se lève sans brume.