PARIS - SAINT GERMAIN EN LAYE : LA COURSE

1 juin 2017

PARIS - SAINT GERMAIN EN LAYE : LA COURSE

Dimanche 21 mai 2017 : 9ème édition

7h dimanche matin, dans la grande gare de la station RER les billets n’ouvrent pas les portes automatiques… Nous sautons la barrière.

5 stations plus loin, en suivant la foule des coureurs nous descendons Arc de la défense…les billets n’ouvrent pas les portes automatiques…Nous sautons la barrière.

Les sablons station métro du jardin d'Acclimatation, au coin de la rue nous prenons un café au « Séquoia Café » la file est pleine pour les toilettes… Y'a pas de toilettes avant le départ, tout le monde va se planquer dans le bois de Boulogne.

On se place sur la ligne de départ... nous sommes entre des meneurs d'allure, 1h50 il est devant moi à 50m, 2h00, elle est derrière moi à 50m.

Devant nous une question fait débat: quelle côte est la plus difficile ? Celle du Mont Valérien ou celle qui nous emmène des quais de Seine jusqu’à l’arrivée située dans le Parc du Château de Saint Germain-en-Laye?

Dans le même temps, prés de l’arche, le speaker annonce et s’empresse d’interrogé les invités.

Il n’y a pas de SAS, le départ se précise la musique bruyante essaye de décontracté les esprits

Tout le monde s’applaudit pour s’encourager et se donner quelques forces supplémentaires

Les appareils photos immortalisent les derniers instants de calmes avant la tempête

Sous les acclamations de la ferveur populaire le départ est donné.

On passe à coté de la fondation Louis Vuitton, le deuxième kilomètre est en descente, Le 3ème kilomètre est toujours dans le bois de Boulogne sur la longue avenue bien ombragé, nous longeons le polo de Paris « club sportif privé parisien »

Sortir du bois pour prendre le pont de Suresnes, c’est plein soleil pour la première côte de la journée, le premier juge de paix arrive, le Mont Valérien, ça monte ca pique dans les jambes,

En haut Km 6, ravitaillement, je prends un verre d’eau en marchand, et je m’arrose la nuque.

km 5, point culminant du parcours, au fond derrière l’arbre c’est l’arrivée.

Premier ravito, en marchant je prends a boire et je me verse le reste du verre dans le cou

3 kilomètres de descente, petites ruelles, c’est pas mal ombragé, si on court sur les trottoirs, rien de très glamour, l’organisation est top des bénévoles à chaque carrefour, Les 9 et 10ème kilomètres sont plats.

10km monter sur le pont Chatou, pour traverser la seine au niveau de l’ile des impressionnistes

La température ne cesse de grimper, passage au ravitaillement pour me rafraichir

Chacun sa cadence chacun son style

Cette bascule nous mène vers cette dernière longue ligne droite d’environ 7 km, le décor est agréable à courir à l’ombre le long de la Seine

Nous croisons vélo et joggeur et un quad pétaradant est venu nous enfumer.

C’est boisé c’est au bord de la seine,

La nature, c’est que tu cours en forêt, dans des parcs, quai de seine mais sur du béton

Merci aux musiciens forts souriants de cette seule animation,

Des verres logotés de la grande marque « resto-rapide » des verres larges, pour boire rapidement et bien s’arroser le dos.

J’égrène les kilomètres les uns après les autres.
Je double, me fait doubler.
Les passants promeneurs nous encouragent depuis le trottoir.

C'est la messe sur la Péniche

18eme km, ravito avant le pont et la montée finale.

Je prends 1 gobelet d'eau, je bois la moitié et verse le reste sur la nuque

je prends un deuxième, bois la moitié et verse le reste sur mes épaules.

Je passe sur le pont en m'accrochant, ça commence sérieusement à monter,

on monte sur le pont du Pecq, la monté vers la terrasse est longue, beaucoup de gens marchent

Motivé en voyant le mur qui se dresse devant moi, continuant sur un bon rythme, doubler des concurrents en difficulté dès les premiers mètres ne me rassure pas.

Allez Dominique ! Cette voix je la connais c’est Lucie qui vient nous encourager. Un bisou tout mouillé et ça repart.

J’ai acquis une solide expérience sur l'écoute de mon corps, savoir quand on peut aller de l'avant, quand il faut ralentir voir s'arrêter et marcher, là c’est bon en tirant sur les coudes, ça monte.

Quelle montée ! J’y suis, le sommet de la côte, il ne me reste plus que 500 mètres virage à droite un peu de pavé que je trouve casse pate, virage à droite nous voila dans le parc du château virages à droite, 200m de ligne droite avant de passer la ligne.