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Le Petit Bazar
29 mars 2015

ECO TRAIL PARIS = 30 Km

 

Vendredi soir, je récupère chez Alain mon dossard N° 8386 pour l’Eco Trail du samedi 21 mars,

Samedi, 5heures Grande préparation.

6h45 je suis devant chez Alain, nous partons prendre le train à Brétigny,  gratuit ce WE, c’est pollution en Ile de France.  

Dans le train, moment tranquille pour mettre en place le N° de dossard sur le sac pour la consigne, la puce accroché au sac à dos, faire les lacets. Un jeune vient nous demander comment se rendre au départ de la course,       Alain le renseigne, nous descendrons à St Michel notre Dame, Direction Montparnasse, avec changement pour Meudon Bellevue.

Le Billet de RER est inclus dans le prix du dossard pour que la « verte attitude » soit respectée.

Il y a de plus en plus de traileur et traileuse, dans les métros, qui se dirigent vers l’observatoire, les coureurs, les marcheurs, sont prêts à en découdre.

Arrivé à Meudon, lieu du départ de l’Ecotrail 30km,

Nous montons la côte direction Observatoire, le petit déjeuner est presque prêt, nous prenons une collation froide en attendant que les boissons chaudes arrivent, il fait froid, le petit vent frais glace les os.

Nous posons nos sacs dans les camions consigne, les sacs seront acheminés vers l’arrivée au Stade Emile Anthoine à Paris XV, pas de problème pour retrouver son sac à l’arrivée

Après avoir bu un petit café dans un gobelet en carton, fournis par l’organisation, nous partons nous échauffer, nous faisons un Aller-retour dans le parc de l’observatoire de Meudon.

Des messages de respect pour l’environnement sont répétés, les toilettes sont les poubelles remplie de copeaux.

 

Météo peu clémente toute la semaine qui a précédé la course, il fait frais ce matin, un grand frisson me parcours le dos j’en renverse le café, je repars au stand, prend un grand verre plastique de l’eau chaude un sachet de thé pour me réchauffer.

Dilemme sur la tenue, sous-couche ou non? Coupe-vent ou non? C’est le coupe-vent qui passe dans le sac à dos.

Nous rejoignons le sas de départ 20 minutes avant le début de l’épreuve

Objectif n°1: ne pas se blesser, dans ce trail nature avec l’arrivée à la tour Eiffel.

Objectif n°2: gérer les 20 premiers kilomètres, 90% du parcours sur des sentiers avec cailloux, forêts et verdure.

Objectif n°3: terminer en découvrant les parcs naturels d’ile de France

 

 

Nous partons dans la 2ème vague.

La course démarre pour nous à 10h05, on se souhaite bon courage et c’est parti. La foule est dense et je démarre tranquillement comme dab, la course est longue. 

Je suis incapable de dire par où je suis passée, mais c’est à peu près ça.

On longe le mur de l’observatoire, on se retrouve rapidement dans la grande Forêt de Meudon, on arpente de larges pistes, des singles tortueux, on enjambe des troncs d’arbres, on passe sous d’autres. C’est une partie que j’aime beaucoup!

Après 2-3 kilomètres environ on attaque des alternances de descente et montée et puis une grosse côte où je marche comme tous les coureurs tellement c’est raide, à un moment je lève la tête et je vois cette marée humaine devant moi (photos), des coureurs habillés de toutes les couleurs et je vois bien combien la fin de la montée s’annonce encore plus raide

Je me régale de ces petits chemins,  on emprunte quelques singles assez sympa, on continue à alterner montées et descentes, des fusées nous doubles dans les virages tombent se relèvent filent, en traversant une petite route, les bénévoles nous encouragent.

Ensuite on attaque une grande descente jusqu’à Chaville, je me retourne je ne suis pas le dernier, mais dans cette descente, j’ai l’impression que tout le monde me double !

Je traverse une grande artère où les organisateurs arrêtent les voitures pour qu’on puisse passer, ils sont débordés, ça klaxonne, ça gueule de tous les coté, les bénévoles sont débordés.

2ème grande côte,  a la queue leu leu, presque arrivée au sommet, en bas les klaxons sont en folies,  j’en déduis qu’il y a encore des coureurs derrière moi.

Au sommet, le plus dur c’est de se remettre à courir.

Je double la joellette qui prend part à l’épreuve, toute l’équipe de grands gaillards (es) font exactement le même parcours mais avec cette contrainte.

Plus loin je prends une grosse descente, on traverse la voie ferrée, on redescend, je gueule dans la descente une voiture me coupe la route, on passe en plein centre de Chaville, feu rouge je laisse passer les voitures.

Côte, raide et longue, des marches sur la gauche au début, puis un chemin. Des coureurs commencent à fatiguer, cependant quelques jeunes réussissent à courir, foncent dans les descentes, slalomant entre les coureurs prudents, ils tombent, se relèvent repartent.

 Étangs de Ville d’Avray, du plat je profite du paysage et des canards, endroit tranquille.  

Je guette les prochaines cotes pour avoir une raison de marcher.

Après avoir traversé Marnes-la-Coquette, nous pénétrons dans le Domaine de Saint Cloud. C’est très joli, mais je commence à trouver le temps long,  il me tarde d’arriver au ravitaillement.

J’y ferai une pause, pour boire un verre de coca et essayer de manger quelque chose.

On se fait encore une nouvelle côte, cette montée dans la forêt de Fausses-Repose est raide et difficile, un bon dénivelé. J’essaye de m’hydrater régulièrement.

Entrée dans la ville, route, entrée du parc de St Cloud, étranglement la forêt dans le parc est magnifique des singles font goulot d’étranglement. Grandes allées, je me sens bien, je continue sur un « rythme correct ».

Il y a bien longtemps que la montre c’est arrêté je n’ai aucun repére.

Un coureur s’est transformé en reporteur photographe, il a un vieux reflex mécanique Nikon à film et un objectif démesuré, il court loin devant, attend, photographie ses potes et repart, je discute un peu avec lui.

Je vois l’arche au loin, quelques barrières, check point, un stand, Ravitaillement des 20 km

Je sors mon éco tasse pour boire un demi verre de Pepsi, je m’étouffe à moitié, en me forçant je mange deux quarts de banane en marchant, pas faim, je perds mon bandana, je fais une photo.  La vue depuis la balustrade est brumeuse de pollution, un rayon de soleil tente de percer,  pipi dans les buissons.

Magnifique descente en lacet, tout est bien sec aujourd’hui, je vais doucement mais surement.

Quais de Seine.

Nous passons sous le pont de st cloud, et longeons la seine, tout est en travaux, jusqu’au pont de sèvres, on alterne, chemin de terre, chemin en travaux, trottoir, trottoir en travaux, on saute du trottoir sur la route et on recommence, bords de route, bords de voie ferrée, bord de route à nouveau.

La cimenterie, n’est pas en adéquation avec l’idée d’Ecotrail, les quais sont très poussiéreux, les portions roulantes ne sont pas très longues.

Pont de sèvres, on traverse, on se retrouve dans un parc, alterne marche et course je me fixe des objectifs,  essaye de revenir sur ce concurrent qui traine, nous longeons les bords de Seine rive droite, parsemés de messages plus ou moins personnels affichés sur le parcours à l’attention de coureurs.

Nous traversons le Pont de Garigliano

Pont Mirabeau,  je croise une petite famille avec les enfants qui cherchent désespérément à taper dans les mains de coureurs.

Pont de grenelle, on passe sous le pont, droite droite, on monte on passe sur le pont, au milieu descente des escaliers, passage sur ile aux cygnes, je l’ai fait en marchant c’est tout petit, en courant c’est très long.

Pont Bir-Hakeim, je monte les marches à droite, demi-pont traverses les arches de fer, redescend sur les quais.

Quai Branly rive gauche au milieu des touristes, des badaux, des photographes.   

Pont d’Iéna, je passe dessous, encore des marches, il y a ceux qui veulent en finir au plus vite et qui donnent tout en se lançant dans l’escalier et il y a ceux qui ont tout donné pour arriver là, s’accroche à la rampe, monte, déguste marche après marche.  

Gauche Gauche, 50 mètres.

Tapis rouge, l’arrivée est là, les coureurs se frayent un chemin au milieu de leur famille et amis venus les accueillir, Alain m’appelle, me prends en photos me filme. 

 

 

Tapis rouge, un public enthousiaste, il y a de l’émotion, de la fatigue, de la douleur, de la joie, c’est finish.

Des marches, sur la droite un grand écran avec les temps qui s’affichent dessus, je demande à  Alain l’heure pour savoir quel temps j’ai mis environ.   

 

Un T-shirt Technique est offert aux finishers après la ligne, il n’y a plus rien à boire et manger sur les stands, j’enfile un demi verre d’une boisson chocolatée de récupération et sorts de la zone pour retrouver Alain qui m’attends depuis longtemps.

Je téléphone à Françoise pour lui dire que je suis arrivé, récupération des sacs dans les camions consignes    

Buffet géant sous le chapiteau, dans des plateaux repas en carton, des couverts en bois, on nous sert des carottes rappés et du choux, ensuite des lasagnes et en gâteau un Paris Brest, en boissons il y a de la bière, du soda, de l’eau gazeuse ou pas du café, du thé, au choix.

Je mange sans appétit, dans les couloirs du métro Alain continue son trail,  il me tarde de rentrer à la maison et de prendre une douche chaude.         

C’EST FAIT, c’est avec joie que j’affiche les résultats

2777 arrivant dont des : Allemand, Anglais, Belge, Brésilien, Espagnol, Etats unis, New zélandais, Norvégien, Polonais, Portugais, Tchadien, Tchéques.       

Le plus rapide 1h 57’ 26’’

La plus rapide 2h 08’35’’ 

Alain 2h 47’04’’   11km/h de moyenne

Moi   3h 34’ 48’’     8.5km/h de moyenne     2048éme         213 / 298 V2H

Le plus rapide en Marche Nordique 3h52

 

Je n’ai pas envie de faire des préparations plus longues, cela accapare beaucoup de mon temps libre et il y a tellement d’autres choses que j’aime faire.

 

Prochain Objectif à 500 Km, sur mes terres, samedi 18 Avril de nuit .

 

  

 

 

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