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Le Petit Bazar
5 juin 2014

SEMI DE NÎMES

Mercredi 30 Avril, 224Km/h de moyenne, c’est la vitesse à laquelle le TGV me même a Montpelier.

C’est Olivier et Betty qui vienne me chercher à la descente du train. Dans les embouteillages nous nous rendons à  « Le Crès » ville qui se  situe à 6 km environ à l'est de Montpelliers. Soirée tranquille en parlant famille et course à pied, demain le départ est à 7 heures, bonne nuit.

Le jour n’est pas encore levé, mais c’est l’heure du café en dosette, avec du pain beurre et des viennoiseries.

Un brin de toilette rapide, une autre dosette, il est temps de mettre les chaussures,  nous nous retrouvons dehors avant 7heures, Olivier piaffe, Sylvie n’est pas encore là.

Nous partons jusqu’au stop au bout de la route les attendre, la voiture blanche de Sylvie et José tourne au coin de la rue et fait demi-tour pour nous suivre jusqu’à Nîmes, 30mn de routes.

Jeudi le 1er mai, pas de défilé, pas de vendeur  de muguet dans la rue, nous trouvons deux places proches  à 500 mètres des arènes. Le temps de se dire bonjour, nous allons sous les arènes pour récupérer le dossard et le tee shift  technique, l'atmosphère est encore calme, avant l'arrivée de la cohorte des coureurs,  la sono est en train de se mettre en place, les baliseurs et les signaleurs sont à l’écoute des consignes, le village sportif  se monte sur le parvis des arènes,  retour à la voiture pour se préparer.

, Nous avons un peu de temps, c’est au bar que nous prenons le café, assis tranquillement a la table nous regardons les coureurs qui s’échauffent. Des sections de légionnaires trottinent, les shorts sont tous les mêmes blanc avec la lisière rouge  mais le débardeur et de couleur par groupe.  Les toilettes sont payantes, nous passons outre.       

1er Mai c’est le jour de la traditionnelle course pédestre, qui se déroule près des arènes, près de 3000 coureurs attendus, c'est le moment de se préparer pour l'échauffement. Devant les arènes Sylvie trouve des collègues de course, un bisou c’est parti pour un petit tour d’échauffement dans les rues calmes de Nîmes, nous passons devant la maison carre,   « temple antique complètement conservé 2000 ans d’histoire » nous croisons les coureur du 5km déjà parties qui galopent.

Ça se ça bouscule quelque peu,  pour rentrer dans les sas,  deux courses partent en même temps, sous le beau soleil, la 22ème édition de ce semi-marathon  fait carton plein.

9h Top Départ pour le 10 kms et le semi-marathon.

Je n’entends pas le starter mais ça n'avance, je ne parviens à courir qu'après avoir franchi le tapis,  je me retrouve à slalomer entre des groupes courant à 10km/h. j'essaie de ne pas tomber coincer entre les coureurs et le trottoir.

Au Km 4 dans la zone d’immeubles, séparation du 10 et du semi-marathon, nous partons en direction de la zone industrielle et du champ de course,  puis un grand tour  au bord des champs, le peloton devient un peloton de dimension raisonnable permettant d’évoluer sans se gêner les uns les autres mais suffisamment fourni pour ne pas courir isolés dans la “pampa”.

Les ravitaillements sont assurés par les militaires, 1er ravitaillemnt 2 verres d’eau,   2éme ravitaillements 3 verres d’eau, entre les ravitaillements il y a des diffuseurs de brouillard d’eau qui ne mouille rien du tout, le parcours est très roulant mais j'ai l'impression que les conditions météo sont dures pour tout le monde.

On fait une sorte de demi-tour et on se prend le vent en pleine face, la partie qui passe par la zone industrielle est moche et usante, petite côte pour passer sous la voie rapide. 3éme ravitaillements 4 verres d’eau.

Nous revenons en villes, bientôt la fin, nous passons devant les arènes, il reste 2 kms à parcourir dans les rues de la vieille ville. Un final bien sympa agrémenté par de nombreux encouragements, Olivier est là à prendre des photos,  tels les guerriers d'entant nous terminons sur le sable blanc, éblouissants des arènes.

A la sortie, un sac rempli de produits régionaux à tous les finishers : 1 sachet de pruneau, 1 pot de tapenade noire, 1 pot de Brandade de Morue, 1 pot de Miel, 1 bouteille huile Olive. Un seul bémol,  pas de “bandas” sur le parcours, ni à l’arrivée.

 Hervoir Olivier                                 10 km : 50mn 22s Moyenne 11, 913

Moreno José                      21.100Km : 1h 43mn 13s Moyenne 12.265

Piccoz Dominique           21.100Km : 1h 52mn 37s Moyenne 11.241

Hoquet Sylvie                   21.100Km : 2h 01mn 34s Moyenne 10.414

  Sylvie nous montre ses arènes, nous montons les marches inégales, nous dominons la ville, le fond du sac se déchire la bouteille d’huile tombe et se casse.

La matinée se termine au bar près des voitures, nous prenons un demi, Sylvie et José restent à Nîmes,  nous les retrouverons ce soir chez Betty. Retour a « Le Crés ».

Jeudi Après-midi, récupération active à la grande motte, c’est la première fois que je viens ici. Cette ville balnéaire du littoral méditerranéen me séduit par son cadre exceptionnel. Certain bâtiments évoquent des pyramides précolombiennes,  d’autres tout en rondeur les vagues. Sous le soleil,  accompagné du vent qui soulève des nuages de poussières, nous marchons plus d’1heures près des plages et autour du grand port de plus 1500 Postes.

De retour chez Olivier, Sylvie et José nous attendent pour l’apéritif que nous prenons après avoir fait un Jacuzzi pour nous délasser, je passe une bonne nuit calme.

Vendredi 2 Mai.

Olivier emmène Betty au boulot. Il fait un pale soleil, à son retour nous prenons la voiture pour aller marcher autour du lac de la ville, sur  le site d’une ancienne carrière. Aménagé le lac est désormais un espace de détente et de loisirs, Un chemin en fait le tour, on y trouve aussi une aire de pique-nique et une plage aménagée pour la baignade. Parking sur place.

Pendant la balade nous prenons rendez-vous avec Sylvie et Jose, nous les retrouvons a Montpelier. Nous mangeons rapidement dans une brasserie place de la Comédie, place centrale de la ville avec sa fontaine.

La rue Maguelone, la grande artère cadencé par les rames de tramways me ramène à la gare. Des bisous, une poignée de main, des mercis, des futurs rendez-vous,  13h30 je monte dans le train qui me ramène vers la capitale.      

 

 

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