SEMI DE PARIS

28 Février

C’est Pascal qui est allé au Parc Floral de Vincennes pour la récupération des dossards où le salon (foire commerciale) du semi-marathon de Paris a été installé, pendant ce temps-là je faisais la queue pour voir Cartier Bresson 

Dimanche 2 mars 2014,

8h30 embouteillages sur le périphérique pour sortir porte de Vincennes, Les coureurs affluents de toutes parts, ça fait une demi-heure que nous avançons avec grande difficulté sur la voie de droite pour la porte de Vincennes.

    Dans le cube à quatre roue, Sylvie peste de ne pas avoir anticipé, on aurait dû sortir porte de Charenton. Heureusement que nous sommes partis tôt mais nous avons quand même beaucoup de mal à trouver une place pour la voiture. Des  coureurs paniqués laissent leur voiture mal garer presque au milieu de la rue, ils partent en trottinant vers le départ, (il parait que certains ont laissé leur voiture sur le périf) d’autres se font déposer avant de s’élancer en petites foulées pour rejoindre le départ. Heureusement j’ai pris la « petite voiture », après deux demis tour et échappé à quatre conflits, nous trouvons une petite place pour se garer, nous nous équipons et partons en trottinant en  coupant à travers bois, il nous reste 30mn pour rejoindre le départ.          

La sortie Métro du château de Vincennes ne parvient pas à désemplir, les joggeurs et leurs familles sortent en flot continue, l’Esplanade du Château est noire de monde, Une marée humaine, se dirige vers les sas de départ, il y a embouteillage ça bouchonne.

On s’encourage, Pascal se dirige vers le sas bleue 1h40, plus loin Sylvie sas Violet 1h50,  tout au bout ça se dégage un peu, pour moi c’est le sas vert de 2heures, inspection des dossards, c’est bon je vais pourvoir courir,  il y a un peu moins de monde dans ce coin, maintenant c’est l’attente, loin de l’écran géant. Pour cette 22ème édition parisienne nous sommes près de 40 000 inscrits,

    En attente d’en découdre, les sas sont bondés, ici ce n’est pas pour les agoraphobes, la place archipleine est colorée, la musique tonitruante, au milieu des sas une tour avec les chauffeurs de muscles, Le temps est au bleu, le ciel sans nuage, la température fraîche, maillot et Teeshirt manche longue, collant running, chaussure de running , appareil photo dans main droite, ceinture légère porte clef et mouchoir.

Objectif : Terminer la Ballade

10 heures top départ des élites, Vague  bleue, jaune, rouge, verte,  vague, après vague, nous approchons de la ligne de départ le long du Parc Floral de Vincennes.  Quand les derniers s’élanceront, les vainqueurs auront déjà avalé le parcours.

45 mn d’attente puis voilà l’instant plein joie de vivre, le moment ou le troupeau s’ébranle sur la longue ligne droite d’1.8 km qui offre de bonnes conditions pour ce début de course.

    La route de la Pyramide est un départ en faux plat descendant, des arbres à droite et à gauche, chacun profitent de la largeur de la chaussée pour prendre ses marques, je passe les trois premiers kilomètres à zigzaguer entre route et trottoir, le slalom est pénible les allées latérales sont boueuses, une pause technique s’impose et je ne suis pas le seul, nous contournons l’hippodrome de Vincennes. 

Kilomètre 5 : Conformément à mon plan, au ravitaillement je marche pour boire plus commodément et éviter la bousculade 

Kilomètre 7 : Porte de Charenton, sortie du Bois, la file oblique vers Paris, une petite pente agréable et large où je peux enfin courir droit, on y voit plus clair, le slalom est fini. Une belle descente nous entrons dans Paris. Depuis le départ,  je suis surpris par la foule qui nous encourage, pas de cris de joie délirants, non, mais une vraie présence encourageante. les pompiers sont presents sur tout le parcours et nous encourage aussi.

Ils ne sont pas là pour moi, ils scrutent les silhouettes derrière moi, dans l’espoir de voir l’ami, le frère, le papa ou la maman qu’ils sont venus encourager. Les enfants arborent des panneaux « Allez Papa » ou « Maman tu es la meilleure ! » écrits au feutre de couleur.

Kilomètre 10 : Deuxième ravitaillement.  Je flanque la moitié de mon verre de cette boisson sucré par terre et l’autre moitié dans l’estomac. La chaussée est jonchée de verres en plastique, alors que de grandes poubelles sont à notre disposition, j’attrape une petite bouteille d’eau en plus.

L’organisation a installé des pointages chrono tout le long du parcours qui permettent un suivi en direct de chaque participant. Chaque pointage est installé aux kilomètres 5, 10 et 15, quasiment à chaque ravitaillement

Nous rejoignons la Seine par le boulevard Bourdon. Je me trouve un petit objectif : suivre le meneur d’allure qui est devant moi, c’est le meneur d’allure officiel, il porte l’oriflamme 2heures dans le dos, il encourage ceux qui, sont autour de lui, ce doit être un bon lièvre, je m'accroche.

Depuis le départ ils tapent sur des tambours, ils soufflent dans des cornets, on est fous comme on est musicien, des orchestres sont installé tous les  kilomètres.

Kilomètre 13 : Hôtel de Ville. C’est le virage du retour vers Vincennes. Nous avons maintenant le soleil dans l’œil, je n’ai pas spécialement envie de faire le zouave.  En quelques centaines de mètres, virage à droite pour rejoindre la place de l’Hôtel de Ville, puis immédiatement à gauche dans la rue Victoria, et virage à droite pour rejoindre la rue de Rivoli.

 

  Kilomètre 15, jonction avec la rue du Faubourg Saint-Antoine, point noir de ce tracé puisqu’il s’agit d’un passage très étroit avec ralentissement, à droite et à gauche la foule est très dense, serrée, ça bouchonne un peu, nouveau ravitaillement le sol est jonche de peau de banane et d’écorce d’orange, ça glisse beaucoup, mon lièvre ne s’arrête pas je le regarde partir, je ne le rejoindrais plus, la rue de Reuilly est longue, en pente montante.

Kilomètre 17 : Nous passons au-dessus du périphérique, qui est complètement embouteillé, nous faisons le tour du nouveau zoo sur la Route de Ceinture, je  laisse le lac Daumesnil sur la droite avant de tourner pour rejoindre l’avenue Daumesnil qui monte, c’est pas une cote bien méchante, mais où elle est placé, elle fait mal à l’organismes, je l’absorbe plutôt bien, la foule des spectateurs est toujours aussi dense.

Au fil des heures, les performances des uns deviennent de véritables exploits pour les autres, je double concurrent après concurrent, J’adore, sur la gauche  des compagnons de courses se rassemblent se tiennent par la main pour passer la ligne d’arrivée, les yeux et les bras levés vers le ciel, ils célèbrent tous leur victoire, heureux d’être venus à bout de leur challenge du jour.

C'est vraiment une belle course avec une superbe ambiance, Paris  vaut bien une COURSE, que du bonheur, je mets 20mn pour parcourir le court chemin après l’arrivée, qui me permet de récupérer un poncho, une médaille, et un ravitaillement en eau et fruit avant de retrouver Sylvie et Pascal. Paris est la ville par excellence, J’ai bien aimé le parcours surtout dans ces bonnes conditions climatiques, mais Il y a beaucoup trop de monde pour courir à son rythme, Il faut avoir couru au moins une fois dans sa vie une course de ce type,

Soleil éclatant plus de 32 000 coureurs au départ, ce jour Paris capitale de la course à pied, un gros business que j’imagine bien rentable …

Victoires Ethiopiennes

Yebrgual Melese

Homme : 1h00mn08s

Mulle Wasihun   

Femme  : 1h09mn23s.

Et nous

BUI DUY DAN Pascal   Dossard 7341     01h 43mn 16S

JOSSANT Sylvie          Dossard 13752   01h 52mn 43S

PICCOZ Dominique      Dossard 36 661  02h 03mn 29S

Pascal Propose de prendre une Bière, mais vu l’affluence dans les bars, je lui dis que l’on va prendre la bière à la maison,  coup de téléphone, histoire de rassurer tout le monde, je demande à Françoise de préparer un morceau de pâté, et en route. Pour éviter les embouteillages de Paris, nous rejoignons l’A86 à Joinville le Pont, direction la maison. 

 Originale