CHÈVRES,CHATONS

Pas de dépression, mais encore bien triste de rester enfermé, même si le rayon nous permet d’avoir une circonférence abstraite de 62.8km et une surface de balade théorique 314km2. 

Ici dans le temps les chèvres dansaient, aujourd’hui plus de coteaux fertiles, plus bas l’affluent coule dans la ville,   

Bruit de scooter et des embouteillages, le bruit s’écrit, le bruit ne meurt jamais, le bruit fait parti de la culture urbaine, je marche et je baille dans la rue, il y a un immeuble, dans cet immeuble un escalier, dans cet escalier un porte qui donne dans une entrée, une salle, une chambre, une fenêtre ouverte par ou sort une musique récente que je ne connais pas.

 Ici je regarde le monde avec mes oreilles, enveloppés par les tondeuses, les souffleurs, les coupes bordures stridents.

Perdu dans le décor, des sons étranges, des sons en rythmes mais bruyants, des cyclistes électriques, des trottinettes au style urbain, le camion gène la circulation, bip bip bip le camion recule, c’est la sortie de l’école, des hommes gesticulent, les ouvriers dissertent, le Patron haranguent ses journaliers, les adultes viennent, les  males parlent, le mari garde, le gaillard rapplique, l’individu tournent, le gus dérive, les enfants sortent et rient, le Pèlerin Passe, les gens disparaissaient.

Le chaton appelle au secours, en fond, au milieu des bruits de la ville se mêlent le ronronnement d’un énorme bloc d’air conditionnés.