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Le Petit Bazar
22 décembre 2020

CHAUSSONS, POTAGERE, COUSCOUS.

On ne peut pas vivre sans le passé, le paysan ne peut pas vivre sans la ville, la marche est vers l’avant.

 v mouton

Eco-pâturage, le paysan fait le paysage, comme le paysage fait le paysan.

La campagne, comme une parenthèse, quelques parcs et jardins, la ville offre de rare coin de verdure.

Malgré l’avis de coup de vent et pluie je quitte mes chaussons, la ville est en pleine expansion, ma ligne d’horizon est bouchée par les immeubles qui bordent la rue, je passe devant des bars fermés, sous les parapluies, la fille d’attente pour le tabac presse s’allonge sur le trottoir mouillé, je croise deux hommes cuivrés, sac sur l’épaule outils a la main, courbés sous l’averse, des flaques d’eau partout, circule, les voitures arrosent le trottoir en passant, mais ne ramassent pas les détritus des poubelles éventrées qui jonchent l’accotement.

Grisaille, la ville change, tags sur les murs, prés de la nouvelle pharmacie le jeune ados vient chercher sa dope, je sais reconnaitre chaque passage piétons, chaque carrefours, chaque feux rouges, des oiseaux gris salles posés sur le bord du toit me regarde passer, Tina Turner chante GoldenEye qui résonne en fond de cour, a la porte de Paris les jeunes regroupés attendent le bus, a l’hôpital les lumières ne s’éteignent jamais.  

Vent froid, je monte à gauche, mes pas se mêlent aux chants des oiseaux dérangés dans le bosquet.

v Interdit

Arrêter de voir toujours les mêmes têtes, entendre les mêmes voix, les même interdictions, voir les mêmes paysages, qui, au fil du temps, me paraissaient fades et ennuyeux.

Dans la campagne, je trouve un coin à moi, sur le chemin boueux bordés d’herbes folles et de grands chardons desséchés les quelques cultures potagères ne sont rien en comparaison des vastes champs cultivés non clôturés où poussent toutes sortes de céréales, aucun animal, ne broute l’herbe fraîche et rase de la prairie, les chasseurs de noix sont passés.

Je me rince l’œil, avec des champs carrés d’autres en rectangles, c’est une merveille pour les yeux, je monte la colline, je peux me libérer en criant à pleine voix, sans être interrompue sauf peut-être par les corneilles qui s’envolent en coassant, les arbres remuent, chaque arbre a sa chanson fraîcheur du sous bois, a la sortie du bosquet les engins agricoles chauffent devant la maison d'habitations isolées.

Je sors de la forêt silencieuse, 3 vols d’oies en chevron s’éloignent dans le ciel, j’entends leurs cris sonores longtemps.

v Gros

 Platane, ce haut colosse écoute le bruit du ruisseau, il est de tout les secrets, ombrage ami quand brule le soleil, quand ses ramilles et cheveux verts frissonnent fraîcheurs la plaine, il crée un lien entre la terre et le ciel, les nuages le dépassent, les promeneurs passent, lui reste il voit toujours la même plaine le même champ.

Emblématique de l’Afrique du Nord, appelé selon les régions,  

seksou, kousksi, kseksou, plat populaire que toutes les familles, riches ou pauvres déguste dans le monde entier.

Le couscous est officiellement entré au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, le mercredi 16 décembre 2020...

Bon Appétit. 

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