RESTE DANS LE VENT.
ARÈS, 15 07 20
33… La saison avance, des forêts de pins, des huttes de planches, la vie est charmante a trotter devant les cabanes ostréicoles de toutes les couleurs, j’avance les lézards s’enfuient.
Enfermés dans leurs poches, le mollusque sans tète ni jambes mais avec un pied sèche, au soleil la coquille devient blanchâtre, ce soir les N°3 finiront au fond du torchon.
Au milieu du Bassin, l’île-aux-Oiseaux,
Six heure déjà, le Bassin c'est encore vidé, adieu farniente, les ostréiculteurs sont parties sur les bancs se méfiant des déferlantes, Ils sont partis tourner les poches des différentes mailles.
Les baigneurs s'agitent dans le courant descendant.
JARNAC
16… Doux matin, Pays de hameaux inédits, coin charmé par le silence, où se mêlent coin de Paradis et sentiers secret, l'homme joyeux ouvrent sa fenêtre, l’homme actif, balai à la main, nettoie sa péniche, Un tour joueur entre vignes et eaux.
Les ronces chevelues on disparues, clôture ou frontière, dans les murs en pierre sèche, gîtes à hérissons où à couleuvres, les murets hébergent tout un cortège d’espèces.
Je vais ainsi partout.
Encerclé de murs de silence, des mots et des formes, Jardin minéral, objet de labeur, coin de fraîcheur.
Secrets gardés, l’ouvrier a taillés et empilés ces pierres sèches, riche de son savoir et de ses mains abimées, les pierres racontent l'histoire des hommes du temps passé.
Village encerclé de vignes, Nomade, le Blé en plein soleil, l’Orge se cache, le Maïs grimpe, excursion tranquille, les cultures se succèdent pour me distraire.
Marchant, quelques kilomètres dans les jambes, vallée sinueuse, ses courbes balisées sont emplies de secrets, les cieux se fondent dans l’émeraude des eaux.
Ses eaux douces deviendront salées en versant dans la mer, le barbeau et le chabot chassent, ici les mulets s’arrêtent.