AU NOM DE LA TERRE

Réalisé par Edouard Bergeon, avec Guillaume Canet, Veerle Baetens, Anthony Bajon, Rufus, Samir Guesmi

Drame : 1h43.

Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l'exploitation s'est agrandie, la famille aussi. C'est le temps des jours heureux, du moins au début... Les dettes s'accumulent et Pierre s'épuise au travail. Malgré l'amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu... Construit comme une saga familiale, et d'après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l'évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

Tourné en Mayenne à Saint-Pierre-sur-Orthe, la réalisation est sincère, le travail agricole est bien montré avec le goût du travail l'attachement à la terre et l’évolution de l’agriculture.

Saga familiale d’une vingtaine d’années, les scènes sont dures.

Pressions financières, la tendresse laissent place à la détresse, la descente aux enfers du personnage principal(Pierre) est vertigineuse, digne son épouse (Claire), porte la famille à bout de bras.

L’interprétation de Guillaume Canet chauve est bonne... les prestations de tous les autres « membres de la famille » aussi

Les plans paysages subliment la campagne mayennaise, la musique est ténue et s'ouvre sur le générique de fin.