LEON, LEON, LEON...
17 h nous patientons, debout sur le trottoir à attendre l’ouverture officielle des Fêtes
Les festayres ont choisi de ne pas céder à la peur
Léon, Léon, Léon !
Debout Léon! Debout Léon! Scandent des centaines de festayrons devant le balcon de la mairie.
En chantant La peña Baiona
Couplet 1 : Dans notre cher petit Bayonne
Il est une peña, la peña Baiona
Ils portent fièrement partout leur foulard bleu et blanc
A Dax ou à Narbonne, on ne voit plus que ces gars-là
Qui ont dans le cœur, leurs chers joueurs
Du rugby roi
Chez nous à Jean Dauger, ou bien partout à l'extérieur
Sur tous les stades enfiévrés, elle nous met tant d'ardeur
C'est la peña qui crie sa joie
Sur cet air là…
Les « festayres », agitent leurs foulards rouges sous le balcon de la mairie de Bayonne.
Sous les vivats, le monarque finit par surgir sur le balcon de l’hôtel de ville,
Le rituel est respecté, la fête peut continuer, les festayres en rouge et blanc sont partis pour cinq jours de fêtes.
La fête est partout, Dans les rues animées par les bandas, dans les restaurants, les bars et les peñas qui ne désemplissent pas.
Énorme succès sur le mail Chaho-Pelletier, au comptoir paysan dégustation de burgers du Pays Basque, les bénévoles se relais pour proposer des assiettes issu des fermes, le principe est simple, de belles assiettes permet au pays de dynamiser la restauration rurale en valorisant les produits du terroir
Une Journée bien remplie, je regagne la voiture pour me reposer, en croisant sur la route des dizaines de bus remplis de festayres chantant, dans leurs costumes rouges et blancs.
Rue Labat, la rue est vide, plus aucun véhicule, nous sommes sous le régime de l'état d'urgence, ma voiture à du faire l'objet d'une procédure d'enlèvement pour protéger les festayres d'une attaque terroriste…
La nuit va être plus longue que Prévue…