L'ADOUR
LES BARTHES DE L'ADOUR
Ancien lit de l’Adour, aujourd’hui c’est des zones inondables quand elle est en crues
Entre les Landes le Pays Basque et le Béarn, façonnés par les crues millénaires de l’Adour, traditionnellement destinés aux foins et aux pâtures les Barthes se sont modifies depuis quelques décennies
Les drainages ont débuté dés la fin du 17ème siècle. Certaines zones humide a permis les plantations de peuplier, les élevages de chevaux ou de vache allaitantes ont était remplacés par le kiwi, opportunité pour faire autre chose que le maïs.
Les fermes s’installent sur les berges des anciens chemins de hallage, les habitations sont construites en fonction de l'environnement naturel : les parties habitables se trouvent au premier étage, la partie basse est réservée aux bétails
Les couleurs sont changeantes, de nombreux oiseaux ont élus domiciles
Ces espaces sont parcourus par des sentiers balisés, d’une dizaine de kilomètres pour les plus longs, on y trouve des petits lacs ouverts à la pêche, de nombreuses espèces d’arbres et un observatoire pour découvrir la faune sauvage avec ses nombreuses espèces d’oiseaux.
Au milieu des tourbières, peupleraies artificielles, cultures, plans d’eau, nous avons pu observer des oiseaux, pas simple l’ornithologie…
Un héron cendré, Une aigrette, des Canards, des cigognes, il parait qu’i y avait des bécassines des marais…
URT.
Un joli petit village situé sur les bords de l’Adour, le mot Urt vient du basque Ahurti ou Aurthi (« qui a rapport avec l’eau »).
L’économie du village s’est développée grâce à la pêche, les chantiers navals, et les charpentiers de la marine « calfats »
Le port du Vern
La cale du port de Vern était un lieu où l’on réparait les bateaux (galupes, couralins, gabarots). Dès l’essor de l’automobile, l’activité liée à la navigation fluviale a sombré.
Les “Galipe”, “Galop” ou “Galup” désignaient jusqu’au XVIIIe siècle, aussi bien un bateau de pêche que les marchandises transportées sur les Gaves et sur l’Adour.
Les Couralins sont amarrés perpendiculairement à la berge maintenus par des perches ce qui permet de s'affranchir du creusement d'une cale que nécessiterait l'amplitude des marées
L’église de l’Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie qui renferme une maquette de bateau et un tableau représentant Saint Benoît, de René-Marie Castaing.
Bel Orgue, belle charpente, vitraux récents,
Le navire suspendu datant de la fin du XIXème siècle, doit être en restauration.
Roland Barthes écrivain et sémiologue, auteur de « Mythologies » le symbole d'un paradis perdu, repose dans le cimetière d’Urt.
HASTINGUES
Situé sur la rive gauche des Gaves réunis ce promontoire rocheux allongé domine la plaine, on y accède par Peyrehorade.
Cette bastide a le nom anglais de son fondateur, John baron de Hastings et de Abergavenny, à ce moment-là, « les Anglais vendangeaient l'Aquitaine » une période de l'histoire très compliquée pendant la guerre de cent ans en Aquitaine et Poitou- Charentes.
Deux longues rues coupées par des rues transversales plus étroites délimitent les îlots d'habitation.
A l' origine les maisons, sans doute en bois et torchis, avaient 12 aunes de large sur 30 aunes de long avec, à l'arrière, un jardin d'une profondeur de 44 aunes (1 aune= 1,19 mètres), et éventuellement un four.
Ces parcelles étaient attribuées contre paiement d'un cens annuel.
Les maisons sont séparés pour qu’un homme puisse se faufiler et réparer les dégâts
De la défense et clôture de la bastide il ne reste que des vestiges de fossé et remblais de terre, et surtout une porte voûtée fortifiée.
GROTTE DE SARRE
Dans le massif calcaire, le porche d’entrée est répertorié parmi les plus grands d’Aquitaine, la grotte a servi d'abri aux hommes mais aussi aux ours des cavernes, aujourd'hui, les chauves-souris sont installées au sein de la cavité.
Le parcours guidée selon l'histoire, la nature et les traditions du pays basque se déroule durant 45 minutes, à travers un cheminement aménagé et équipé en sons et lumières.
(Passez votre chemin)
Une aura magique entoure cet endroit, elle aurait accueilli, jusqu'au XVIIe s, des réunions païennes au cours desquelles hommes et femmes se soustrayaient à leur vie quotidienne grâce à des festins, des danses autour du feu et des orgies au clair de lune. Accusée de sorcellerie, Le Tribunal de l'Inquisition condamna 11 personnes à mourir sur le bûcher, Cinq d'entre elles déjà décédées, furent brûlés en effigie.