LE FILS DE SAUL
Réalisé par Laszlo Nemes
Avec Géza Röhrig, Levente Molnár, Urs Rechn
Drame: 1h47.
Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d'assister les nazis dans leur plan d'extermination. Il travaille dans l'un des crématoriums quand il découvre le cadavre d'un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide d'accomplir l'impossible : sauver le corps de l'enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture.
Je suis sorti sonné de la séance, pas de sentimentalisme, la camera est aimantée au personnage principal, rien ne se passe en dehors de Saul.
La photographie est monochrome, la profondeur de champ réduite au minimum, impassible avec son visage marqué, le sujet principal est toujours net mais tout ce qui se passe en profondeur est flou.
Nous sommes plongés au cœur d’un monde sauvage, c’est au travers de la bande son que revient l’horreur de ce que l’on ne peut montrer.
Les portes de l'enfer nous plonge au sein de l'horreur et nous y laisse jusqu'au bout, pas toujours agréable à suivre mais prenant.