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Le Petit Bazar
11 novembre 2015

JEAN HONORE FRAGONARD

Vendredi 6/11

Paris, Rue de Médicis,

 

Les grilles du Jardin du Luxembourg rassemblent 80 photographies prises dans toutes les régions du monde.

Témoin,  Éric Tourneret nous emmènent sur «les routes du miel », d’Éthiopie à l’Inde, de la Turquie à Hong-Kong ou d’Arles à New York, il est le photographe des abeilles et des cueilleurs éleveurs de tous les continents.

 

 Le musée du Luxembourg est une priorité, mais je flâne dans ce parc calme et plein de charme.

Le jardin n'est pas grand, mais il y a des terrains de sport, des joggeurs, des fontaines des flâneurs, des sculptures et des coins isolés.

Il ne fait pas bon bronzer, les feuilles mortes sont enfermées dans des cages.

Pour se sentir bien, garder sa bonne mine et de bonnes pensées, sous les arbres des adeptes pratique le Tai Chi Chuan.

 

 

.

 

               Direction l’ouest du jardin, je passe devant l’orangerie, Elle abrite des plantes en caisse, des agrumes des palmiers et autres plantes des pays chaud, elles ressortiront au moi de mai pour être exposé le long de la façade sud du Palais. 

 

Le musée du Luxembourg est dans une aile perpendiculairement au palais.

 

Jean-Honoré Fragonard

Nous sommes une vingtaine, a suivre cette visite guidée,

 La peinture classique ne lui permettant pas d’atteindre le degré de fortune et de succès auquel il aspire, il l’obtiendra en répondant à des commandes très privées, commandées par des marquis, des barons et des hommes de la cour

Ces œuvres frivoles, à la limite de l'érotisme ornent les murs des nouveaux espaces de plaisir que sont les garçonnières et les boudoirs.

C'est plus de 80 œuvres célèbres ou confidentielles, prêtées par des  collectionneurs d’Europe et des Etats-Unis  qui sont exposé dans ce musée.

 Les femmes, chez Fragonard, voient de plus en plus où elles vont, comme la malicieuse jeune fille du jeu Colin-maillard, dont le bandeau laisse filtrer le regard.

 Elles lisent, s’ouvrent au monde et aux nouvelles idées comme aux rêveries que les littératures véhiculent. La correspondance aussi prend un nouvel essor.

Dans ces jeux de l’amour, les représentations de ces jeunes femmes sont actrices.

 

 

 « La touche personnelle de Fragonard se reconnaît à son chromatisme, le pinceau suit la vivacité des mouvements, tourbillonne avec les formes et les reflets ».

 

La lumière qui inonde la scène vient d’une fenêtre à gauche, elle éclaire, le visage,  la poitrine et la main de la jeune fille.

il soigne le plissé et les reflets des étoffes qui donnent au tableau un « mouvement sensuel comparable à celui du corps féminin » Il invente un « Jaune vie »

Des esquisses au lavis, à la sanguine de François Boucher ou Jean-Baptiste Greuze sont mises en regard.

 

C’est un grand coloriste, dans l’intimité de la pénombre,  dans des bergeries, dans les bois ou les prés, les amants sont éternellement libre.

Pendant la visite une dame a dit : « Quel fripon ce Fragonard ! »

De nombreux livres en lien avec les thèmes abordés lors de l'exposition sont disponibles à la boutique. J’achète celui de Sophie Chauveau : Fragonard L’invention du Bonheur.   

Je quitte Paris  sous la pluie, après un passage par l’église Saint Sulpice.

   

 

 

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