LE PORT DU PLOMB

     A l’école,  j’ai dû apprendre ça mais j’ai oublié :

     Un pertuis  est un passage étroit, un  détroit entre une ile et le continent ou entre deux îles, c'est également un passage étroit, comme un col de montagne, un passage à travers des gorges.

     Face à l’île de Ré, aux portes de La Rochelle, une commune littorale,

L’Houmeau et son port, à pied, on découvre le chenal, le port, la passerelle en bois levante.

les panneaux historiques nous apprennent que L’Houmeau et le port du Plomb ont eu une histoire mouvementée, la naissance du village remonte au 10ème siècle.

 

Nous passons à coté de chalets en bois et d’anciennes cabanes, certaines sont reconverties en restaurants et cafés.

C’est parti pour une promenade direction de la Baie de l’Aiguillon. Nous passons la passerelle en bois.

 

     Les bateaux blancs sont au sec, à droite des parcs à huîtres et des marais qui abritent d’autres flore et faune, pour l’instant mouettes et buses joues dans les courant d’air.

     

Nous suivons le chemin bien aménagé en surplomb des hautes falaises calcaires. 

 

Devant nous, la vaste courbe de la Baie de l’Aiguillon qui nous mène sur les terres de Vendée.

A gauche, l’Ile de Ré dont on distingue les pointes, on admire la  courbe élégante de son pont, entre les deux le Pertuis Breton, l’océan atlantique et en face le rêve, l’Amérique.

 

Une grande marche en plein air, sur les prairies bordant la falaise, les cerfs-volants jouent l’essuie-glace.

     Sur ce large sentier côtier, les yeux perdus dans la mer, des sportifs à pied ou à vélo luttent ou se laisse pousser par le vent.

     Un promontoire recouvert d’herbes, quelques marches en rondins de bois, le belvédère nous permet embrasser la vue d’en haut, la table d’orientation nous situe sur la magnifique baie.

     Un peu plus loin, vestiges de la seconde guerre mondiale les blockhaus face à la mer surveille la navigation.

 

     Au loin les carrelets, beau ciel bleu, nous avançons jusqu’à eux. victimes des intempéries, des menuisiers réparent la petite cabane au bout du ponton.

 

Je descends sur la plage de galets en nuance de blancs, gris, noirs, galets inconfortables pour la bronzette.

      Un chemin à faire en toutes les saisons, à pied ou en vélo, en mode balade ou sportif, vent de face ou vent de dos, avec ou sans brin de soleil, nous reviendrons remplir d’air pur et iodé nos poumons.

 

L’eau monte, il faut penser au retour, une jolie balade au calme.