SEMI MARATHON DE BORDEAUX

18 avril 2015

 

Arrivée à Sigogne le vendredi soir, je pars samedi le matin de bonne heure, opération dossard.

Quais de Bordeaux, Il est 9heures10, balade dans les stands, découverte du village marathon, l'ambiance est sympathique.

Je regarde le ciel qui est gris, il est annoncé orage et grêle pour la soirée.

Dossard N° : 13894

 

Je passe la journée à Mérignac.

17 heures la voiture est garé sur les bords de la Garonne quai de Brazza, jean Louis vient me chercher pour me ramener à Lormont.

Nous mangeons de bonne heures des pâtes et une salade, la pluie commence à tomber.

19h30, Nous partons en voiture pour aller prendre le tramway a la Butinière, le tram bondé nous descend à Stalingrad, sous la pluie nous descendons et traversons le pont de Pierre pour aller sur les quais, je suis dans un sac poubelle, élégant vêtement de pluie, qui est bien utile, le col mal taillé laisse passer les gouttes d’eau.

Nous nous abritons sous la tente restaurant près du miroir d’eau. Sur l’estrade qui diffuse de la musique, 3 bénévoles sont à l’abris, quelques coureurs ou marcheurs traversent le secteur,

sinon c’est «on se planque» une heure avant le départ nous partons rejoindre les sas, Eveline et Jean Louis me laisse et reparte vers le pont de Pierre, dans le zone des sas, je trouve un coin pour m’abriter de la pluie, l’eau tombe à gros bouillon, les marathoniens qui sont partie depuis 1 heures doivent être trempés.

30mn avant l’heure, en positions dans les sas, On nous donne un badge qui clignote, il y a beaucoup d’eau sur la route, la pluie froide semble bien ne pas vouloir s’arrêter. Claquage des dents et chair de poule à gogo.

 Je suis un peu tendu, une fois la ligne de départ franchie, il ne sera plus question de s’arrêter.

Nous sommes sur le quai Louis XVIII, le départ sera donné à 30mn, c’est samedi soir, une course prévu « en nocturne » l’idée est sympa. Au moins ça change des courses habituelles. On se couchera un peu tard, voilà tout, sauf qu’il va falloir courir de nuit, a l’heure où je me couche.

Depuis 15 ans, Bordeaux ma  ville n’avait pas de marathon. Pour son 1^er marathon du nouveau siècle je suis là.

Dans mon sac poubelle, je grelotte, l’ambiance est à fond sur l’estrade mais les coureur sont statique les pieds dans l’eau. Quatre animateurs font une chorégraphie sur l’estrade, les pieds trempés nous ne bougeons pas beaucoup.

Besoin de courir pour se réchauffer.    

Décompte, feu d’artifice sur le haut de l’arche de départ Nous prenons le départ, la foule hurle malgré les conditions météorologiques défavorables

 Les semi-marathoniens devaient partir par vagues espacées de trente secondes. Or le départ est jonché de flaques, les coureurs sont partis comme ils ont pu, les bénévoles n’ont pas su les contenir. 

Toujours de la pluie, promesse d’un semi-marathon difficile,  nous courons le long de la Garonne, comme d’habitude, c’est allure soutenue que ça part, je me fais doubler à droite à gauche sans discontinuer, je monte sur le trottoir, il y a beaucoup de spectateur qui nous encourage. Finalement, la pluie n’est pas trop forte et le sol même pas glissant.

Sur la gauche, un immeuble moderne, des jeunes verres à la main musique à fond sur la terrasse nous encourage en hurlant.

Droite Pont Jacques Chaban Delmas, Né Bacalan Bastide il relie le quai de Bacalan, ça monte, au quai de Brazza ça descend quai de Brazza rive gauche, nous passons devant la voiture, nous arrivons près d’un groupe de jeune qui ont monté une sono portative et danse. 

Droite, nous montons sur le pont de pierre qui compte 17 arches sur ses 486 mètres de long, la foule se rassemble de plus en plus, j’ai chaud,  
une forêt de parapluies, j’ai enlevé ma veste anti pluie je la garde à la main, je cherche Evelyne et Jean Louis dans la foule.

 

Nous passons sous la Grosse cloche de Bordeaux, composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central

Cours Victor Hugo, ça se resserre la foule est très présente, une moto est au milieu des coureurs et elle pue.

À droite Cours Pasteur, nous passons à côté de la cathédrale, kilomètre 8 environ est une véritable haie d’honneur.

Rue des frères Bonie,  partout, y compris à leurs fenêtres et balcons, ça crie "on vous aime !" "Bravo, c'est super ce que vous faites" "Vous êtes beaux !!"....

Cours D’albret, nous passons devant ou derrière Mériadeck?   

Rue charles Nancel Penard, et ça fait floc floc floc floc.

Rue Georges Bonnac, les gens ont posés les bouteilles de vin sur l’appui des fenêtres et nous encourage en buvant dans des verres ballons

Malgré la météo défavorable et l’horaire tardif, les supporters sont présents. Et quelle présence !!! Les acclamations volent à foison.

Retourne à droite rue Brizard, on tape dans les mains des enfants qui nous encourage,

Tourner à droite Rue Judaïque, nous passons devant la piscine ou j’ai appris à nager.

Place des martyr de la résistance, il faut féliciter les bénévoles pour leurs encouragement et leur courages

Rue du docteur Albert Barraud, une flamme d’allure 2heures 15 me dépasse, je ne comprends pas, c’est un meneur d’allure et moi qui pensait que je n’étais pas trop mal, une fille à mes coté explique à sa copine que ce sont les premiers coureurs du marathon ayant pris le départ à 20h00 qui nous dépassent, ils slaloment pour nous doubler.

Rue Fondaudége, une petite dame en nuisette est sortie pour prendre des photos.

Entrée du jardin Public ou se déroule un passage de relais, il y a eu une coupure de l'éclairage public, la ville a réagi aussitôt mais le temps que la lumière soit rétablie, je me retrouve a courir dans la pénombre, c’est même très boueux.

Sortie du jardin par la rue, plus loin à droite Cours du Médoc, J’entends un ado crier « allez Dominique » croyez-moi ça vaut largement dix piqures « coup de fouet »

Cours de Verdun on revient vers le jardin public, à gauche Cours Xavier Ornozan c’est là ce matin  que j’ai gare ma voiture à 9 heures en arrivant de Sigogne pour aller chercher mon dossard sur les quais.

Quais des Châtrons, nous sommes au bord de la Garonne Un concurrent devant moi a de l’énergie à revendre. Il motive les troupes et le public.

À droite Rue Ferrère nous remontons vers le jardin Public,

À gauche Cours Marechal Foch, une coureuse en larme, le marathon est une épreuve exigeante qui est sans pitié même avec ceux qui se seront bien préparés.

C’est boucles et « bisquouettes » dans les rues de Bordeaux

Place des quinconces nous passons devant cette haute colonne de 43 mètres, le monument des girondins.

 

Cours du 30 Juillet, ravitaillements, on boit dans des « écocups», il n’y a pas assez de poubelles alors les verres sont   jetés par terre, et on shoote dedans, les verres partent loin cognent contre le trottoir et reviennent. ils faut faire attention ou on mets les pieds.

Allée d’Orléans, c’est dans cette rue que papa a travaillé longtemps dans un magasin de décoration, près de la banque de France

On remonte rue esprit des lois, tout va bien ou presque, j’ai juste comme la pénible impression que ça monte sans cesse,  Oh pas grand-chose, mais quelque chose comme un léger faux plat montant.

Cours de l’intendance, J'accroche ma foulée à une femme devant moi qui porte un bandana, un maillot et un short gris, elle avance mais souffle fort, ça continu à monter jusqu’au niveau de la rue vital Carle, là je la double la laisse sur place,   

Place Gambetta pendant longtemps j’y ai pris mon bus pour rentrer à la maison,

Rue Porte Dijeaux, ça chante, ça encourage, ça vous appelle par votre prénom !!!

Rue de Cheverus, c’est dans ce collège que j’ai fait mes classes de la 6eme a la 3eme, c’est là aussi que j’ai appris à traîner dans les rues, il y avait toujours des sous pour boire un tango à l’angle de la rue des Trois Connils que nous empruntons.

A gauche Place Jean Moulin des trottoirs, à droite Place Pey Berland, des rails de tram, il faut regarder où je mets mes pieds, se concentrer... ça sent la fin.

Cours Alsace et Lorraine, ça fonce dans la descente, encouragements super dynamiques de la foule,

En descente vers les bords de la Garonne, Place du Palais, petite place discrète avec une jolie fontaine, nous passons sous la porte Cailhau.

Traversons les vois du tram pour rejoindre le quai richelieu, l’arrivée est là entre la prestigieuse Place de la Bourse et le Miroir d'Eau.

Encore 50 mètres à faire sur le tapis bleu pour passer sous l’arche d’arrivée, je ne comprends pas le chrono qui indique 4h30mn, les sympathiques bénévoles nous orientent, à droite pour les semi a gauche pour les marathoniens, remise des médailles couleur bleu pétrole, je la passe autour de mon cou

Sur les tables, il y a des cakes, du sucre et des fruits secs, j’aurai aimé une boisson chaude et une couverture de survie.

Environ minuit, Je téléphone a Françoise pour la rassurer

Émotions géantes, c’est beau une ville la nuit, semi-Marathon pluvieux égale semi-marathon heureux,

Direction une bonne douche, c'est 3km à pied qui me reste à faire pour regagner la voiture

 Marathon

GUILLOU JEAN-YVES       V2H    159/865   03:40:24        11.48 de moyenne                           3493/5597 arrivants

Coureur de St Germain que je n'ai pas rencontré sur place

Semi-Marathon

PICCOZ  DOMINIQUE    V2H     181/680     01:59:32        10.591 de moyenne                         1929/7228 Arrivant

Le prochain Marathon de Bordeaux aura lieu le 23 avril 2016.

Photos « Sud Ouest » prise sur internet.