Le Tour

Je racontais mon dernier jour de vacances à un collègue, quand celui-ci m’interrompit et me dit :

Tu te trompes, tu courais en Charente ? Ça ne pouvait pas être Dimanche car tu étais en train de regarder passer le tour de France à Arpajon.

Je t’explique,

Dimanche matin Sigogne, Charente, 8heures, je cours sur les routes, je passe par le lieu-dit la Coquillerie, puis au pied de la Jarrie, je tourne à Rulle, avant de revenir pour la douche.

10 heures nous prenons la voiture, le 27 du mois c’est la foire à Rouillac, la route principale qui coupe la ville en deux est occupé pas les marchands et les chalands, nous suivons les panneaux de déviation pour la contourner.

Ruffec nous prenons la nationale 10 (90 / 110 km/h) qui nous mène a Poitier.          

Autoroute A10 (90, 110, 130km/h) direction Paris avec pause rapide à l’ère de repos Blois Ménard.

Sortie Artenay nationale 10 (90 km/h) arrivons à la maison 14h30.

Déchargement de la voiture, ouverture des volets, j’allume la télévision, je regarde l’envoi de la dernière étape du tour de France avec Manuel Walls sur la ligne de départ.

16h11, sur l’écran, je vois les cyclistes qui passent devant le grand mur de « pommochamp » près de Leuville, ce n’est pas loin de la maison, il est temps que je monte la cote par la route de Chanteloup pour faire des photos.

 

Pendant ces vacances nous avons parcourus près de 5000km, en avion en train en voiture, j’ai visité deux capitales, des cathédrales, mais pas de châteaux, nous sommes à des années-lumière de Colbert et de la forêt du Tronçais, qui fut plantée pour bâtir les navires des siècles futurs.  Maintenant le chêne de Tronçais est réputé pour la qualité de ses chênes, qui servent à faire des tonneaux destinés à élever les vins.

L'histoire scientifique regorge de théories et de contre-théories, j’ai entendu une théorie qui dit que nous allons vers un climat équatorial, que bientôt la température moyenne serait de 28 °C comme à l’époque des dinosaures.

En avion nous serions accompagnés par des Ptéranodons, dans l’eau nous trouverions des Mosasaurus reptile marin ressemblant aux crocodiles,

sur terre des Compsognathus dans les champs de blés nous accompagnerais, à la recherche de champignons, nous serions en discutions avec des Parasaurolophus pour connaitre les bonnes herbes à mettre dans l’omelette…

Il va falloir que je me mette à courir vite… si je ne veux pas me faire croquer.

Nous vivons une époque formidable. 

Comments

[Jacques]

Quand le climat sera à 28°, nous aurons disparus depuis longtemps.

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