UN WEEK END A SAUMUR

 27 Avril

       J’avais prévu  une fin de semaine sur les bords de la Loire, mais après cette semaine de pluie et les prévisions météo désastreuse, nous avons retardés notre départ. Vendredi soir tisane près de la cheminée, samedi matin départ différé, samedi après-midi  thé chaud et bouquin près du feu.

Dimanche matin départ à 9heures, sur la route, de la pluie de la pluie.

Nous nous garons devant la Loire, quai Philippe de Commines à Montsoreau.

Il pleut tellement que l’appareil photo n’a pas voulu sortir de la maison, mais je ne reste plus dans l'ignorance, je ne me perds plus et je peux faire des photos avec mon…Smartphone.

Parapluie pour rentrer dans le restaurant « Diane de Meridor »

la jeune fille nous fait entrer dans une grande salle, décoration sobre, grande baies vitrées avec vue sur la Loire, nous sommes installés près des portes fenêtres.

Pas de pécheur, La gabare est amarré à son ponton, invitation la rêverie …

Quelques vététistes crottés trempés, roule doucement le long des berges, évasion…

Une entrée, un plat (recettes régionales aux poissons du fleuve), un verre de vin, un dessert, un café, la cuisine est classique présenté de manière originale.

Le temps ne nous invite pas à flâner dans les ruelles fleuries, nous quittons  Montsereau par le pont-treillis qui relie la rive droite à la rive gauche par la route de la Levée.

14h30 Saumur la ville ou le cheval est roi.

La prestigieuse école du Cadre Noir de Saumur a été inscrite en 2011 par l’UNESCO sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
A Saumur le cheval et son cavalier ne font qu’un, arrivés 1h30mn avant, Le temps nous permet de nous promener le long des stalles et de caresser à loisir les chevaux qui ne demandent que ça.

Les palefreniers s’affairent  aux écuries, nettoyage, nourriture et pansage, le cheval est l’objet de tout leur soin.

Les soigneurs travaillent le Look, les équidés sont parés  de leurs plus beaux atouts et tressé dans les règles de l’art, les chevaux aiment ça.

C’est dans ce cadre que l’on forme l’élite du monitorat équestre, la vraie base de l’équitation française. Les champions de demain s’entraine ici, l’écuyer doit comprendre son cheval, il communique avec lui par l’assiette, les jambes, les mains, la voie.  Nous avons la chance d'assister à une séance d’entrainement à l'extérieur et d’observer les différentes diagonales du futur vainqueur.

Initialement l’école militaire fut créée dans les années 1820 pour reconstruire la cavalerie française, décimé par les guerres napoléoniennes.

La courbette ou le cheval s’élevé dans les antérieurs(le cheval se cabre), lui permet d’effrayer un ennemi.

Une croupade (ruade) permet de repousser un ennemi. 

Une cabriole, figure que l’on demandait sur les champs de batailles pour se soustraire au combat,

Maintenant c’est devenu un art de dresser les chevaux militaire, il existe plusieurs conservatoires de l’art équestres Jerez, Lisbonne, Vienne.

Françoise a fort appréciée ce spectacle qui présente pendant 1H30, le travail des Centaures, les explications sont claires et amusantes, les cavaliers ne semblent pas intervenir, Impulsion, Élégance Légèreté, l’homme et l’animal communique par la pensée.

Evidemment les cavaliers sont excellents, les chevaux superbes, même pour un non connaisseurs c'est séduisant.