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Le Petit Bazar
7 décembre 2013

LE FEU SOUS LA GLACE

30 Novembre 2013

                   Il y a deux mois, on m'aurait dit ce nom, j’aurais dit Vallotton, jamais entendu parler ou alors c’est le nom d'un aviateur ayant traversé la Cordillère des  Andes dans les années 30 ou d'un acteur ayant eu son heure de gloire dans un téléfilm.

Non, franchement, Félix Vallotton connait pas

Vallotton, sorti de l'oubli, Grand Palais avenue Winston Churchill

                  « Le feu sous la glace », c’est le sous-titre de l'exposition qui m’a interrogé, et c’est pour cette phrase que je suis monté à la capitale.

 

                    Je fais le tour de ce grand monument en bas des Champs Elysées, il y a  deux expos en même temps, d'un côté du bâtiment, un hommage à Georges Braque, un peu plus loin les autres marches monte au « FEU SOUS LA GLACE »  que je vais voir.

                    Cent soixante-dix peintures et gravures pour découvrir cet artiste, dans une élégance mise en scène ou joue les portraits, les paysages, Les nus, les dames, la gravure, la mythologie...

                     En entrant  6 autoportraits à différents moment de sa vie,  Vallotton tourne la tête et toise le visiteur. Son visage exprime la rigueur, habille en bourgeois, son costume  avec petit col bien fermé,  il observe la société de son temps.

 

        1914 GaucheVallotton veut combattre mais il est jugé trop vieux,  Autoportrait à la robe de chambre : Lourd et triste.

 

 

 

Paysages : Felix fuit ce qui attire les touristes et les paysages pittoresques, il jette un regard de mouette (c’est au bord de la mer), un regard d’en haut.

Laveuse, sur plage d’Étretat.

 

 

 

           Sur ses tableaux les portes restent ouvertes, et laissent imaginer les suites, que ce passe-t-il  dans ces intérieurs derrière ses portes, mystère,  malaise de la situation, non-dits, trahisons, solitude de la vie,  inquiétude, le pire toujours aux aguets

Intérieur avec femme de dos.

 

 

 

 

                           J'aime bien les histoires qui se cachent dans la cruauté de certaines scènes et dans d’autres, la douceur qui s'en dégage. J'aime les expressions des visages, les gestes alanguis,  les ambiances, les éclairages.  Il ose aussi peindre une paire de fesses, une lourde paire de fesses ridées, avachies.  Regroupées par thème, cette rétrospective est généreuse en quantité, beaucoup de xylographies (gravure sur bois)  et de critique sociale.

 

         Et puis il y a : « Femme nue assise dans un fauteuil rouge »  une huile sur carton marouflé, une tout petite peinture c’est du 20/20 un style très froid des couleurs très contrastés avec un rouge envahissant,  Vallotton raconte une histoire, mais elle se passe dans sa tête.

 

 

                       Je n’ai pas tout aimé dans cette exposition, mais si j'ai bien tout compris, Vallotton est un indépendant, qui n'a jamais voulu vraiment adhérer à une école ou à un courant.

                     Ni impressionniste, ni nabi (mouvement artistique postimpressioniste d’avant- garde né à la fin du XIXe siècle) ni complètement classique et pas moderne non plus, Un peu de tout à la fois.

                     C’est un regard sans concession,  beaucoup de drames, mais j’ai croisé l’Artiste au dessin précis à la peinture lisse, regard froid les corps ne sont pas beaux, les tableaux sont assez tristes et ce n’est pas très rigolo.

 

 

 

 

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