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Le Petit Bazar
25 février 2016

VOLEZ VOGUEZ VOYAGEZ

17 février

Au Grand Palais, les bagages  qui ont conquis le monde.

 

 

Vuitton  signifie dit-on « tête dure » en franc-comtois

Son père, meunier et menuisier, lui apprend à travailler de ses mains, À 14 ans, plein de courage, il décide de rejoindre Paris pour y gagner sa vie, Il lui faudra deux ans pour rejoindre la capitale à pied en subsistant grâce à des petits boulots,

En 1835 il entre en apprentissage chez un layetier-emballeur-malletier

Malletier : fabricant de bagages et de  valises.

Layetier : Emballeur spécialisé. Il fabrique sur mesure des caisses ou des emballages en bois pour envelopper des objets fragiles.

En avril 1854, il ouvre sa première boutique, Le p’tit gars du Jura choisit d’instinct les essences les plus appropriées, il coupe, taille, ajuste et assemble,  il emballe les nombreuses affaires de riches clients qui partent en voyage « il façonne des coffrets de délicatesse ».

A partir de 1852 il s'occupe en particulier, des toilettes de l’impératrice Eugénie qui fait connaître son savoir-faire auprès des clients fortunés.

 

Son coup de génie : la création d’une malle plate, légère, bien moins encombrante que sa traditionnelle cousine toute bombée. Elle peut s’empiler dans les wagons de chemins de fer, se glisser sous le couchage des cabines de transatlantiques

 

 

 

Des espaces spacieux se découvrent au fur et à mesure dans un voyage a la  Tintin, articulé autour de l’automobile, la croisière, l’avion, le train,  les transports de l’époque et d’aujourd’hui.

 

Une route planté des platanes, des malles auto très sobres, des caisses à outils, des nécessaires à pique-nique raffinés, femmes au volant, photos de Jacques Henri Lartigue, bonnets lunettes d’époque.

 

L’avant d’un avion entier, des sacs des années 1920 et 30 en toile marron, sur les ailes, mais aussi le portrait de Jean et Pierre Vuitton, inventeurs de prototypes d’hélicoptère et d’aéroplane

 

 

Nous déambulons au fil des époques et plongeons  dans le bouillonnement de ce dix-neuvième siècle. Un train inspiré de l’Orient Express, un véritable compartiment en bois, avec des images qui défilent aux fenêtres.

 

 

Une très grande voile,  16 mètres de haut

L’arrière d’un bateau avec son sillage placé en face des dunes évoquent l’exploration, 

 

 

 

Les malles reprennent vêtements, chapeaux et accessoires de l’époque.

 

 

.

Les malles aux souvenirs

, Sagan raffolent de la malle-bibliothèque, malle bureau, étagères et machine Underwood intégrés

 

 

 

les « fiches clients » de Christian Dior, Yves Saint Laurent, Elsa Schiaparelli évoquent l’ âge d’or de la haute couture

Marthe Chenal, cantatrice menait grande vie, si l’on en croit ses commandes parmi lesquelles le très beau nécessaire de beauté.

Liz Taylor est de la mémoire.

Qui était ce monsieur William Twombley, propriétaire d’une malle à chapeaux de 1895 ?

 

 

 

Chaque espace est enveloppé de matériaux issus des ateliers et rappelant les malles et les sacs Vuitton : le cuir, le bois, les clous, la soie, le coton

 

 

 

Une salle dédiée au savoir-faire clôture l’exposition. « La règle est simple : vous avez un objet à faire voyager, nous nous occupons du reste, explique Patrick-Louis Vuitton, ll n’y a rien d’impossible…

Dehors dans le froid, en attente une fille de plus de 100 personnes attendent  pour visiter l’expo.

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