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Le Petit Bazar
26 août 2015

VEZELAY

 

La petite route déroule son ruban au milieu des champs brulés par le soleil, nous passons dans un bois de pin coupé en deux par la route  avant de reprendre au milieu des épis de blésmoissonnés.
Environ 2 h 30 de route, nous nous garons au parking payant des ruelles, contrairement à ce qui est indiqué sur le guide du routard 2015, c’est 2€ l’heure ou 4€ la journée.

 

11h nous montons la ruelle écrasé sous le soleil, en terrasse les sportifs et les lèvent tard, prennent le café. Ce charmant petit village, est perché sur une colline

 

Accrochées aux flancs de la colline, les belles maisons de style se succèdent le long de la rue principale.

 

Vézelay fut une étape essentielle des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, les toits de tuile, les jardinets les terrasses, et  les puits en pierre ont gardé leur caché, au sol devant chaque maison des ventaux a claire voix s’ouvrent  pour permettre aux pénitents de descendre dans les caves dortoirs.

 

 

Durant la montée, rue saint Etienne puis rue St Pierre  nous admirons des maisons datant du 15 au 18 ème siècle.

Nous ne pouvons pas passer derrière la basilique (travaux en cours)voir la terrasse  et sa vue qui s’étend jusqu’aux collines du Morvan. Dans la  basilique nous découvrons  la lumière qui baigne l’édifice, splendeur de l’art roman.

 

 

Nous descendons par la rue des écoles en flânant dans les ruelles et en longeant les remparts, à côté le Clos du Couvent accueille des chanteurs en résidence et diverses manifestations culturelles.

Nous mangeons des carottes rappés et du blanc de dinde à l’ombre sur le parking près de la voiture.

La maison du visiteur nous demande 7€ par personnes, l’association « CASA »: communauté Accueil dans les sites Artistiques, nous propose une visite gratuite avec un bénévole. Notre timide guide, étudiant en géographie, n’a pas de discourt tout fait, il nous fait découvrir la richesse et la beauté de l’édifice restaurés par Viollet-le-Duc au XIXe siècleet nous accompagne en s’adaptant à notre temps de visite. 

Il nous explique que Saint François d’Assise y fonda le premier monastère franciscain, qu’il fallait monter chaque jour l’eau de la cure. De l'impressionnant narthex au cœur gothique qui offre un spec­tacle de lumière éblouis­sant, du clocher a la petite Crypte carolingienne qui abrite les reliques de sainte Madeleine, notre pilote nous fait découvrir les secrets de la nef romane, il nous invite à lire les images sculptésdes chapiteaux à écouter leur message intemporel.

 

Nous tournons le dos à la façade de style roman, dominée par son haut clocher, de nombreuxd'écrivains et artistes ont élu domicile ils ont écrit ou peint à Vézelay et parfois sur les charmes de Vézelay, curieux nous découvrons des détails, des pierres, des raies de lumière, la maison de Romain Roland se cache dans une ruelle du village.

 

Je m’arrête à la boulangerie, pour acheter une tarte cassis amande spécialité de la ville,a l’épicerie les bières de la brasserie du coin sont hors de prix, nous descendons vers la vallée de la Cure pour retrouver le Parking, allongés à l’ombre, nous attendons 18h30.

Courageux, nous montons une dernière fois«cette colline éternelle », étape importante sur la route de Compostelle.Cette grande rue a su se préserver des magasins trop commerciaux pour  touristes assoiffés de bien matériel.

 Pèlerins chrétiens, le narthex nous ouvre la porte sur le grand livre de pierre et de lumière, 11 moniales et 8 moines participent à la messe de ce soir. Soleil couchant, nous quittons "La pyramide resplendissante de lumière", comme Prosper Mérimée l’a surnommée

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