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Le Petit Bazar
4 juin 2013

PARIS SAINT GERMAIN EN LAYE La Course

 

26 Mai 2013

             Je me lève de bonne heure, Françoise part en Angleterre, pour moi, c’est aussi départ mais moins loin. Sur la route les couche-tard côtoient les lève-tôt, Jean Paul me récupère devant L’église de St germain en Laye à 6h45, et me mène à la ligne de départ de la course dans le  bois de Boulogne, en passant en voiture il me montre l’une les deux côtes que l’on va passer au retour.

               Un entraînement plus-que freestyle cet hiver avec ces genoux en galère,  j’essaie de revenir doucement en rallongeant les courses. Je ne cours qu’une fois par semaine pour récupérer de la douleur après la sortie du dimanche. Le 12 mai avec les copains du club, nous avons fait une sorties de 15 Km et le lundi 20 Mai, j’ai fait une sortie tout seul d’une heure sans avoir trop mal à l’articulation, ce qui m’a rassuré.  

               5° dehors, je remercie Jean Paul de son soutien, sinon j’aurais pris le RER, la météo ne s’annonce pas trop mal, nuageux, mais pas de pluie, nous sommes en avance, plus de 30mn. Au porte du Jardin d’Acclimatation, pas de village de départ, pas de café, l’organisation semble assez fluide et efficace, sauf que ça manque cruellement de WC, il n’y en pas, donc tout le monde fait un petit tout dans le bois.

                Je me mets dans rayon de soleil au bord du trottoir, mais il est tiède et le petit vent refroidi l’atmosphère, le présentateur essaye de mettre de l’ambiance, la foule n’est pas réceptrice, le départ s’organise, il est donné, en trois vagues, les dossards blancs, qui courent très vite, ensuite les vert et en suivant les bleues qui vont de 1h55 à 3 heures. 5mn avant le départ, j’enlève le polo manche longue et le coupe-vent que je range dans le sac, je mets le dossard qui sert aussi de puce électronique et comme je pars dans la troisième vague je grelotte dans le vent froid, le maillot du club ne fait pas le poids face à la brise fraiche.

Avenue du Mahatma Gandhi, Route du Champ d’entraînement, Route de Sèvres à Neuilly, Pont de Suresnes

SURESNES:Boulevard Sellier, Avenue du Général de Gaulle

               L’ambiance est relax, le départ est donné à l’heure et je me lance tout doucement,  On a trois ou quatre kilomètres  plats en partant du bois avant d’attaquer la première ascension. Dans la foule qui court, les premiers ont chaud, et enlève le polo, le chandail, une fille tombe en se prenant les pieds dans la bordure du haricot central, plus de peur que de mal. Nous passons devant le polo club de Paris à droite et à gauche, il y a une belle Maison.

                On passe sur le pont de Suresnes, une petite photo et la grimpette du mont-valérien commence, j’aime grimper mais quand je ne sais pas jusqu’où, c’est l’horreur, cela ne se passe pas trop mal, je régule ma respiration, j’accélère mes coudes pour mieux monter,  J’ai en ligne de mire une fille blonde, queue de cheval, short noir deux bandes blanches, chaussures roses et jaune fluo, semelles bleues mais je ne la rattrape pas,

 

Avenue Franklin Roosevelt  Km 5  ravitaillement

                Le premier ravitaillement annonce la fin de la côte. Je prends deux verres d’eau, et un morceau de banane, nous redescendons vers le pont de Chatou en passant par Nanterre et Rueil Malmaison, la descente tape bien dans les jambes, je relâche les bras, la jeune fille à disparue.

 

NANTERRE : Rue Paul Vaillant Couturier, Rue de Garches

RUEIL-MALMAISON: Rue Eugene Sue, Rue Danton, Rue Lienart Stell,  Boulevard de l’Hôpital, Avenue Paul Doumer, Rue Albert 1er Avenue, Chemin des Impressionnistes, Rue des Martinets, Rampe d’accès au pont, Pont de Chatou

                      Il n’y a pas énormément de monde sur les trottoirs, cette course est matinale et les riverains dorment encore, c’est une ballade sur les routes au cœur de la ville, un furieux tente de passer en force et le policier a du mal à faire respecter le parcours, une dame désespéré fait une tête d’enterrement en nous regardant passer. 

 

Avenue de Seine – Ravitaillement 10

                Je prends deux verres d’eau, et un morceau de banane, sans oublier la photo du groupe qui fait du bruit à taper sur des tambours.

 

CHATOU :Quai Jean Mermoz, Quai Maxime Laubeuf,

CROISSY-SUR-SEINE :Berge de la Grenouillère, Berge de la Prairie, Quai de l’écluse

Chemin de halage

                        J’entame la deuxième partie du  parcours, celle dite « nature » elle longe la seine, cette partie verte se court sur bitume, mais c’est vrai il y a des broussailles sur le bord. Elle est longue cette ligne droite, nous avons le vent de face, il est froid, je commence à m’écouter et à me poser des questions « dois-je ralentir vais-je tenir », j’ai mal aux genoux, j’ai un échauffement sous la plante des pieds,  mais quand on est parti, on peut pas tout laisser tomber, de plus je suis un type qui est fagoté comme l’as de pique, un espèce de bermuda vert et un teeshirt technique vert qui fait circuler le sang plus vite, en ceinture sur les reins un porte gourde, dedans il peut mettre au moins toutes ces valises pour partir en vacances, il ressemble à un anglais.

                           Mais devant lui,  elle a ralenti l’allure, oui c’est elle le jeune fille aux semelles bleue, je double l’anglais me rapproche de short a deux bandes, une petite photo, et me voilà reboosté,  Le chemin devient de plus en plus étroit, les vététistes qui viennent en face et dans le dos encombre le passage sans oublier les randonneurs qui ne se range pas.

Les 6 derniers kilomètres sont un compte à rebours vers la ligne d’arrivée,  Cela me permet de garder un bon rythme et d’oublier les jambes qui commencent à chauffer.

 

LE VESINET :Passage sous le pont

LE PECQ :Rue Max Gauffreteau, Boulevard de la Libération

Ravitaillement 17.5 encore deux verres d’eau, et un morceau de banane et la photo de l’artiste à la guitare

 

 Rue du Progrès, Avenue Jean Jaurès, Rampe d’accès au pont, Pont du Pecq Le vent souffle fort sur le pont et j’essaie de m’abriter derrière des coureurs mais il n’y a pas foule, le vent ne s’arrête pas.

 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE:Avenue Gambetta, Entrée du parc, Allée Henri II

                             La cote pointe son nez, moins de deux km, pas le moment de lâcher, je continu d’attaquer, l’homme de sécurité sur le bord de la route nous annonce encore 300 mètres, n’importe quoi !! 300metres plus loin le panneau 19Km, mes jambes me brulent, pas question de ralentir, Je double de nombreux coureurs (marcheurs), Puis le plat apparaît, et je voie la ligne d’arrivée, qui ne l’est pas,  un virage à 90° sur la droite, une  centaine de mètres nous sépare de la ligne, je ralentis, prend une photos deux, je galope doucement vers l’arrivée pour les derniers mètres, le chrono indique 2h07 mais j’ai fait moins que ça… LA MEDAILLE.

 

ARRIVEE : Terrasse du Château – Ravitaillement

Vue unique de la terrasse, malgré la température plus automnale que printanière.  

                4 verres d’eau, ½ banane, je me change rapidement, remet le polo manche longue et le coupe-vent, prend une photo d’un couple de coureur sur le balcon et prend la photo de la vue. Je me dirige vers le parking (c’est la porte à côté) avec l’impression de ne pas avoir raté ma matinée, il n’est même pas encore 10h et j’ai toute la journée devant moi. J’ai porté haut les couleurs du CLJV,  de Paris (bois de Boulogne) à St Germain en Laye, Esplanade du château : 20 Km en 1h54mn41.

 

Classée:

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268 sur 482  en V2

 

Le Samedi suivant, un petit mot venant de Rennes, trois pages pour me dire:

Vous êtes un hors la loi...

1 point de moins sur le permis et 45€ d’Amende… 

Les Photos: Dossier Paris Saint Germain

 

 

 

 

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